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CHILI, 15-05-70  |
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Les étapes de
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MALI / Bamako / 28-01-2008  |
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Le voyage en train aura duré 12 heures pour 400 km. Arrivé à Bamako, à nouveau négociations houleuses avec les porteurs pour avoir le droit de récupérer mon vélo, sans me faire arnaquer. Comme je le craignais il a souffert pendant le transport, selle et guidons sont abîmés.
A la sortie de la gare, des gendarmes contrôlent mes papiers et m’informent qu’il manque un tampon sur mon visa. Pour m’éviter des tracasseries à l’aéroport, ils me conseillent d’aller faire régulariser tout ça le lendemain au bureau de l’immigration. Ils me demandent si j’ai un hôtel et très courtoisement téléphonent à la réception, pour pouvoir ensuite m’expliquer le chemin.
Je découvre la capitale du Mali. Il y a beaucoup plus de circulation automobile qu’à Dakar. Moins de grands immeubles modernes, mais un plus beau décor urbain, avec de la verdure, des statues et des fresques. La traversée du fleuve sur le pont des martyrs est assez impressionnante. Le pont est très long, le vent souffle par rafales et les voitures me frôlent de très près quand elles me dépassent.
Pour une fois j’ai réservé une chambre dans une auberge. Ca évite bien des tracas et c’est bien plus facile, je le reconnais.
Le lendemain, je passe une partie de la journée dans le couloir de la « division étrangers » à la division centrale de la surete. Je fais le forcing pour qu’on me délivre le visa dans la journée. L’inversion des rôles est piquante, les fonctionnaires de police sont noirs et c’est moi le blanc qui suis l’étranger demandeur de visa. Ca se passe bien et relativement vite je n’attends que trois heures et je n’ai rien à payer.
Je me promène ensuite à pied, le reste de l’après midi. La ville est agréable, les gens sont très polis et serviables. Le musée d’art africain est malheureusement fermé, je visite les différents marchés en ne croisant aucun européen.
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MALI / Bamako / 27-01-2008  |
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Bonjour, un grand merci à tous ceux qui m'ont écrit, ça m'a fait beaucoup de bien de lire vos mails. Vraiment, beaucoup de bien.
Ici internet est très cher, je serai donc concis. En gros tout va bien. J'ai pris le train, pour les 350 derniers kilomètres sinon je risquais de rater l'avion qui va me ramener en France. Je serai à Strasbourg quelques jours avant d'embarquer, inch Allah, sur un cargo direction l'Argentine.
Bon, j'espère que j'aurai le temps de tous vous voir ca me fera très plaisir et je completerai enfin mon journal, les dernières semaines ont été un peu dures mais super interessantes, un peu plus proche des Africains, disons.
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MALI / Mahina / 26-01-2008  |
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J’ai passé deux jours à la gare de Mahina, à attendre le train pour Bamako. J’ai dormi sur le quai. J’ai ainsi pu rencontre plus de Maliens. Ca a été souvent très chaleureux. J’ai parlé avec des Maliens immigrés en France certains revenus passer leurs vacances au pays, ou bien d’autres sans papiers, qui avaient été reconduits à la frontière. J’ai ainsi discute avec Muhammed, ouvrier dans le bâtiment au black a Paris pendant trois ans. Très content de son expérience en définitive heureux d’être rentre au pays ou il a fait construire une maison et un appartement avec l’argent qu’il a gagné. Il m’a présenté sa famille, frères et sœurs, qui sont ensuite venus me dire au revoir dans le train, au moment du départ.
D’autres personnes ont aussi pris soin de moi. M Diallo Seydou, tout spécialement. Venu dans l’après midi acheté un billet pour son frère qui rentre a Bamako, il engage la discussion avec moi et me dit qu’il m'aidera pour les différentes démarches pour monter dans le train. Je lui réponds que ça devrait aller, que j’ai discute avec le chef de gare et que je connais les tarifs. Il me répond que je suis trop optimiste, « quoi qu’ait dit le chef de gare, en dernier ressort, c’est le fonctionnaire qui est le chef quand il est assis derrière son bureau ».
Effectivement le soir venu, il s’avère que M Diallo avait raison. Le billet est au tarif annoncé (c’est le chef de gare qui les vend, 7300 CFA), par contre pour mes bagages, c’est la grosse arnaque. Pour emballer mes sacs et mettre mon vélo dans le train je dois payer 2750 CFA plus 2000 CFA pour le porteur (obligatoire). Je m’énerve et refuse. M Diallo arrive quelques minutes plus tard. Il demande de mes nouvelles et prend les choses en main. Il va discuter avec les différents préposés. Le fonctionnaire qui délivre le billet pour les bagages, me fait en fin de compte payer 2000 CFA un billet sur lequel il marque avoir reçu le tarif officiel (2750 CFA) et paie la dessus le porteur au tarif normal, 200 CFA. Le porteur est mécontent, il en veut a ses compatriotes qui l’on empêcher de profiter de la manne que représente un Européen. Il me lance un regard noir. « Il faut le comprendre, il est pauvre, il veut gagner de l’argent » me dit M Diallo.
Le train arrive à 23h00, l’horaire prévu. Les billets sont numérotes, chaque voyageur à sa place désignée et sa marche ! A l’embarquement c’est a peine plus le bordel qu’en France. Je passe mes bagages par les fenêtres en demandant à un passager déjà monté de m’aider. M Diallo me présente son frère, qui viendra vérifier pendant le voyage que tout va bien. Quelqu’un du personnel de la gare s’occupe d’installer une vieille dame à moitié aveugle.
Au départ du train toutes les personnes avec qui j’ai noué contact sur le quai viennent me saluer. Voyant cela, les autres passagers se mettent à discuter avec moi. Il y a un prof d’EPS, qui a fait ses études à l’ENS, en France. Il avait voulu rester, mais son père. « Le Vieux » (4 épouses, 40 enfants) s’y est catégoriquement opposé : « Tu dois rentrer servir ton pays ». Un autre Malien me raconte comment il a été reconduit a la frontière du temps de Chevènement. Il a maintenant pour projet d’aller au Portugal.
Le wagon est équipé de ventilateurs sur toute sa longueur. La décoration est dans les tons bleus. J’ai une impression de déjà vu. En allant aux toilettes, je tombe sur un panneau rédige en Anglais et ce qui me semble être du Sanskrit. Les wagons sont d’origine indienne. C’est dans un wagon de ce type que suis allé voir le Taj Mahal, il y a 20 ans lors de mon voyage en Inde, mon premier grand voyage.
Dormir est difficile, toutes les places sont occupées on ne peut pas s’allonger. Le wagon juste a cote est complètement vide. Pourtant aucun Malien ne va s’y installer. Ils respectent à la lettre le placement donne par les billets. En tant que Toubab, je demande au chef de la sécurité du train si je peux me déplacer. Accorde, je sors cousin et sac de couchage et passe une bien meilleur nuit.
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MALI / Sur la piste / 24-01-2008  |
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Le Marseillais m’avait dit que la piste devenait très difficile après les chutes et que des gens en toyotas Land Cruiser avaient eu du mal à passer. Mais bon, pire que la Gambie j’ai du mal à imaginer et de toute façon je ne vais pas faire demi tour.
Au final, le Marseillais est bien un Marseillais et il a sacrément exagéré. La piste est tout a fait praticable. Il y a parfois beaucoup de sable et je dois mettre pied à terre, mais ce n’est pas si grave. Par contre je croise très très peu de véhicules. Un quatre quatre et quelques gros camions dont bien sur plusieurs en panne. Je demande à plusieurs reprises mon chemin dans les villages ou aux cycliste indigènes car il y a souvent de nombreuses pistes là ou pourtant une seule est indique par la carte.
Je me ravitaille en eau aux pompes des villages, régulièrement parce qu’il fait toujours très chaud. Le principal problème est que je crève a répétition, 6 fois les deux derniers jours. Je suis moi aussi crevé, la chaleur est telle que réparer une crevaison (il faut enlever les sacoches, démonter le chariot, quand c’est la roue arrière) devient une épreuve. En plus je prend du retard, arriver à temps à Bamako va devenir problématique. Je prendrais donc le train.
A Bafoulabe, j’hésite longuement entre les deux propositions, mais en définitive je préfère passer mon chemin. Je fais une longue pause dans un village en attendant le passage du bac. Je m’installe avec les hommes du village sur le reposoir à faire la sieste, un grand lit en madrier monte sur pilotis situé à l’ombre d’un grand fromager. On discute, principalement de la polygamie, de l’importance d’avoir un fils et de la nécessite pour un Malien de se marier (s’il n a pas assez d’argent pour payer la dot, ses amis se cotisent). Je discute aussi de leur vie d’agriculteur, ils m’expliquent que la famine en période de soudure est une réalité au Mali.
J’arrive en fin d’après midi à Mahina, d’où je prendrai le train.
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MALI / Chutes du Felou / 22-01-2008  |
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Après Kayes, un grand centre urbain, ou je fais quelques courses alimentaires et ou je discute un bon moment avec le commerçant et sa famille, je retrouve de la piste. Le paysage redevient un peu montagneux. Je traverse Médine puis arrive aux chutes du Felou, Après avoir bien sur dépassé un taxi collectif en panne, tellement la route est escarpée et cahoteuse. Je passe la nuit aux chutes. Des Marseillais en camping car, m’invitent a prendre le café. On discute jusque tard dans la nuit, j’ai droit a un cours de philosophie express, très clair sur la pensée de Nietzsche. C’est un couple mixte, la femme est d’origine asiatique. Ils voyagent avec leur petite fille de 2 ans. L’homme est photographe. Une rencontre.
Au Sénégal
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MALI / Kayes / 21-01-2008  |
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Apres ma mauvaise nuit sous le fromager, mauvaise surprise au matin. Je découvre que mon pneu avant s’est dégonflé durant la nuit. En montant mon campement dans l’obscurité, j’ai roulé sur des épines…
Je répare et roule jusqu'à la nuit encore une fois (je dois être a Bamako le 29 février pour prendre l’avion). Cette fois je demande l’hospitalité à un poste de gendarmerie, juste avant Kayes. Et encore une fois je suis très bien reçu on m’offre a boire et on m’invite a partager le repas et le petit déjeuner. Je peux aussi me doucher. On discute et on écoute la retransmission radiophonique du match Mali / Bénin. Les gendarmes esquissent un pas de danse quand le Mali gagne 1 / 0. Après il faut aller travailler, un gendarme empoigne sa Kalachnikov, la passe a la bandoulière, en la pointant sans y prêter attention sur la tête d’un collègue. Il s’agit d’escorter un bus vers la frontière, pour prévenir une attaque de coupeurs de route.
Au matin, je constate que cette fois c’est mon pneu arrière qui est dégonflé …
Depuis le début du voyage je n’avais crevé qu’une seule fois et c’était la carriole, maintenant deux fois en 24 heures…
Je voulais aussi citer une phrase que le gendarme m’a dit en m’accueillant. « Soyez le bienvenu, ici on dit que celui qui vient te voir vaut plus que toi, parce qu’il a fait l’effort du voyage » (la région de Kayes, par tradition, est une région de forte immigration).
Il m’a aussi demandé si j’étais Français et si j’étais d’accord avec mon Président M Sarkozy, quand celui-ci affirme que « l’Afrique n’a pas d’histoire » (il a dit lors d’un discours devant une assemblé d’éminents universitaires africains a Dakar, discours agrémenté de quelques autres dérapages néocolonialistes … quand on est bon on est bon). J’ai un peu ramé, il y a eu comme un froid. J’ai pris un peu de distances avec les prises de position de mon représentant démocratiquement élu, évoqué la puissance du royaume du Mali au 14eme et 15eme siècle… Ca c’est bien terminé, le gendarme qui justement avait fait des études d’histoire s’est fait un plaisir de me donner des détails sur l’histoire de son pays. Mais qui va éclairer la lanterne de Sarkho ?
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MALI / frontière avec le Sénégal / 20-01-2008  |
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Je quitte Tambacounda, la route est goudronnée jusqu'à la frontière grâce aux subventions de la République Démocratique de Chine. Il fait très vite très chaud. Près de 50 degrés au soleil, mais peut être que mon thermomètre n’est pas fiable. En tout cas, je fais une pause. Ma sieste est bien sur interrompue par des curieux et des retardataires qui pensent que c’est encore Noël et la période de distribution des cadeaux.
D’ailleurs, en rentrant au Sénégal depuis la Gambie, j’ai été pris d’un terrible soupçon, tellement j’entendais jaillir de partout les cris « Cadeau, donne moi cadeau ». Les enfants en Europe sont probablement victimes d’une mystification. On leur fait croire que le Perec Noël habite au Pole Nord, mais c’est pour brouiller les pistes. En fait l’usine du Père Noël est quelque part au Sénégal (l’entrée du passage secret est vraisemblablement masquée par une termitière).
J’arrive à la frontière, qui est matérialisée par le fleuve. Il y a beaucoup d’activité, des dizaines de camion sont stoppes en attendant le contrôle douanier. La CAN (Coupe Africaine des Nations de football) a débutée. Les hommes se rassemblent autour des poste de télé a ciel ouvert. Les gendarmes en ont aussi installe une dans leur bureau. Les démarches se font sans problème, les douaniers rigolent quand il me voit fouiller mes poches pour payer en « jetons » (pièces de monnaie) mon visa.
Je roule encore un peu pendant la nuit, pour profiter de la fraîcheur. J’installe ma moustiquaire sous un fromager. Mon choix n’est pas judicieux, je suis réveille plusieurs fois durant la nuit par des bergers qui conduisent des troupeaux et sont intrigues par mon installation.
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