Vers 10h départ pour rejoindre mon village natal et ma famille à Rixheim. Je fais la descente de la Schlucht puis je récupère la fin de la route des vins jusqu’à Rouffach puis je traverse la plaine et atteints la banlieue de Mulhouse à travers la forêt de la Hardt. Après quelques difficultés pour trouver mon chemin dans les entrelacs du périphérique autoroutier, je suis enfin accueilli par ma mère, ma sœur Danièle, sa fille Manon et Yves son père. Nous pourrons passer 2h ensemble avant qu’ils ne partent à une fête familiale à Strasbourg. Revenir en arrière est symboliquement trop difficile et comme j’ai pris froid dans la descente, je préfère rester au chaud avec un réfrigérateur débordant de victuailles. Un conseil pour les cyclistes fragiles du cou : n’oubliez pas de prendre un foulard avec vous ! Cette odyssée m’aura au moins appris cela…
Les premiers jours, je me suis interrogé sur le sens de ce voyage. Dans les sites de voyage que j’ai visités, les auteurs ne sont qu’enthousiasme les premiers jours. Pour moi, c’est plus mitigé : qu’est-ce qui me pousse à aller ailleurs alors que j’ai déjà beaucoup à Strasbourg ? L’assurance d’une vaisselle quotidienne à faire par exemple... Pédaler 6 à 8 heures par jour, dormir sous tente pendant 1 an, qu’est-ce que cela va m’apporter ?
Je passe un dimanche très agréable en famille. Je relis les vieux Don Camillo de Giovanni Guareschi.
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