Rémy's Tour - Détail de l'étape BRESIL / Rio de Janeiro / 18-02-2008

Nous sommes arrive hier en début de nuit. Le navire a jeté l’ancre dans la baie de Rio. Le relief est très escarpe. Il y a plusieurs petites îles / montagnes. Il y a un charme particulier qui opère.

La vedette qui amène le pilote à bord navire

Ce matin je me réveille quand je sens le bateau se déplacer. Il est 5h45. Le soleil se lève. Surprise, toute le bord de mer est recouvert d’immeubles genre années 70. Mais ça reste très beau, ce qui vous permet d’imaginer comme le site naturel est exceptionnel. L’urbanisme n’a pas réussi à lui enlever sa beauté. Je vois la statue de christ qui domine la baie, le Pain de Sucre, avec son téléphérique … Je touche du doigt plein d’images enfouie dans mon imaginaire et que je ne pensais jamais voir un jour. Il faut à peu près deux heures pour que le bateau accoste. J’assiste au travail des remorqueurs. Il y en a deux. L’un pousse le ITAIM et l’autre le tire à l’aide d’une corde, mise à l’eau par notre navire. Une fois à quai, c'est le ballet des containers qui débute. Des ouvriers du port montent à bord. Deux grues déchargent les containers, deux espèce de manitous les soulèvent et les déposent sur des semi remorques qui font la navette et tout ça en continu. J’attends l’arrive des officiers de l’immigration pour pouvoir descendre à terre. Enfin de compte cela va être un voyage organisé. J’accompagne le capitaine, sa femme et huit hommes d’équipage. Le bateau quitte le port ce soir a 20h00, que je sois à bord ou non. Mais comme a dit « si vous restez avec le capitaine, il n’y a aucun risque, le navire ne partira pas sans lui ». Je viens de revenir de la visite. Le prêtre qui s’occupe de la mission catholique du port de Rio est venu nous chercher en minibus et nous avons fait un tour express de la ville. Le port tout d’abord avec ses vieux entrepôts, puis la vieille ville, avec ses maisons en partie à l’abandon mais d’une architecture superbe. Il y a beaucoup de graffiti, mais avec des ambitions plutôt artistiques et ils ne font que rajouter à l’ambiance. Le carnaval a eu lieu la semaine dernière. On va en pélerinage sur l’avenue ou est passé le défilé. Des gradins se dressent de part et d’autre. Certains sont construits en béton et sont donc permanents. Etrange ambiance, hors période de carnaval, des gradins qui donnent sur une rue vide. Un monument a la gloire du Roi Carnaval en définitive. Ensuite c’est l’ascension du Corcovado. La route est très abrupte, avec de multiples tournants. Le padre a une conduite très sportive et plutôt insouciante. Le paysage est magnifique, nature luxuriante et habitations pleines de charme. Arrivés tout en haut, on prend l’ascenseur puis l’escalator jusqu’au pied de la statue du Christ Rédempteur. La statue est monumentale, mais étrangement sereine, c’est un très bel exemple d’Art Nouveau. A cela s’ajoute un paysage d’une beauté à couper le souffle. Vraiment un lieu magique. Bien sur vous ne verrez pas de photo. Le moment est particulièrement photogénique et comme à chaque fois depuis le début du voyage, dans ce genre de moment, mon appareil est en panne. Ce coup ci c'est ma batterie qui est à plat. Désolé… On enchaîne avec la plage de Copacabana, ou le string règne en maître. (Pas de photos non plus). Visite du monastère de St Benoît, dans un style baroque avec un peu partout des bas reliefs de chérubins potelés aux visages renfrognés. Puis retour au navire et don aux œuvres du padre pour le remercier. Après midi très sympa ou j’ai en plus beaucoup discuté avec les Philippins. Ils me questionnent sur la suite de mon voyage. Ils sont incrédules puis un peu inquiets pour moi, quand ils apprennent que je ne connais personne en Argentine, que je ne fais pas appel à une agence et que je ne parle pas Espagnol. Le soir, je discute encore longtemps avec l’officier en chef. On aborde les transformations en Russie à la chute du communisme, c’est la première fois que je parle de cela avec un Russe, très intéressant. Et puis tout le monde est fatigué et va se coucher. Sauf moi parce que je rempli mon journal et que je ne suis pas obligé de prendre mon quart à quatre heure du matin demain.

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