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ESPAGNE / Valencia / 08-02-2008  |
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Rémy est parti ce matin 10h du port de Valencia en Espagne, direction Buenos Aires. A bord du cargo une vingtaine de personnes : équipage composé que de philippins et officiers polonais ou russes. Longues discussions en perpective :)
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ESPAGNE / Valence / 07-02-2008  |
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Aujourd'hui je lève à nouveau le camp de Strasbourg. C'est plutôt dur de quitter Isa (et aussi les amis que j'ai été très content de revoir mais ce n'est pas tout à fait comparable). Isa m'accompagne à Baden. Il ne
fait pas très beau. Je prends l'avion pour Valence, en Espagne, où j'embarquerai sur un cargo porte container qui m'emmènera en 15 jours de traversée à Buenos
Aires. Le voyage jusqu'à Valence c'est bien passé. J'ai abandonné mon chariot au profit d'un porte bagage avant et de deux sacoches de part et d'autre de la fourche. Ca change tout. Ce n'est plus la galère à l'aéroport et dans les transports en commun.
Arrivé à Valence, il fait doux, il y a des palmiers, c'est agréable après la grisaille de Strasbourg. Dire qu'on aurait pu passer une semaine ici avec Isa si les dates de départ avaient été plus arrangeantes. Je remonte mon vélo, sur une petite place près du port en attendant que ce soit l'heure de l'embarquement. Un passant me vole un sac pendant que je suis occupé à bricoler. Mais heureusement je m'en rends compte et je l'interpelle. Il me ramène le sac bien gentiment. Un amateur quoi.
Ce que je vois de Valence est très joli, moderne et propre. Sur le port, il y a encore les bâtiments qui abritaient les différents défis de l'America's Cup : BMW Oracle, Luna Rossa, l'équipe sud africaine. Je dois
me rendre au terminal TCV, au port de marchandise a deux kilomètres de là. Je longe les très belles anciennes halles en brique de style Art Nouveau. Le port est très grand, il y a une activité intense, les camions se font la course entre eux dirait-on. Je roule bien prudemment sur les bas cotés. Arrivé au terminal, je dois attendre que les gardiens vérifient mon laisser passer. Puis une camionnette m'emmène au pied du
bateau. Là, petite séquence émotion quand je dois grimper l'escalier de coupé avec mon vélo sous le bras, je suis sujet au vertige, mais il suffit de ne pas regarder en bas. Le bateau est le CSAV ITAIM. Il est affrété par une compagnie allemande. Il navigue sous pavillon chypriote. Le commandant est Polonais, ainsi que l'ingénieur en chef, les autres officiers sont Russes ou Ukrainiens. Les marins sont Philippins. C'est un peu étrange dans l'idée, mais par tradition le milieu maritime est cosmopolite je crois et la mondialisation de l'économie doit bien sur aussi entrer en ligne de compte.
Quelques autres spécifications pour la bonne bouche ? Le bateau est sorti du chantier naval de Shanghai en mars 2006, il mesure 231m de long, 56m de haut et a un déplacement de 57 000 tonnes. Une autre précision, les journées y sont assez longues et j'ai du temps à perdre.
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ESPAGNE / Madrid / 28-10-2007  |
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Aujourd'hui, j'ai passé ma première journée de touriste normal. Après une deuxième nuit en simili SDF, j'ai pu aller à l'auberge de jeunesse où il y avait enfin de la place pour moi.
Habillé de propre et propre moi même, je me suis balladé en ville. Je suis allé manger mes churros et chocolate au temple du churros et chocolate madrilène : chez Igres.
Après je suis allé au prado. Grosse déception ils n'avaient pas de magnets. Mais bon j'ai découvert les peintures noires de Goya. Je ne connaissait que Saturne dévorant ses enfants et je ne savais pas que c'était de lui. Ca m'a marqué, en plus il y a tellement de peintures de Goya dans le musée, qu'on voit bien son évolution. Et puis il y des Bosch et plein d'oeuvres du Moyen Age. Argh, toutes ces magnets qui m'échappent.
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ESPAGNE / Madrid / 27-10-2007  |
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Pas de temps désolé, je dois préparer mon départ pour le Maroc. Voici les photos de la dernière semaine, vous pouvez vous amuser à inventer les légendes.
Je rattrapperai moñ retard au plus tôt. Promis juré, sur mon document récapitulatif de boxe, Christian.
Bon je rajoute des choses depuis Marrakech
Après mon arrivée à Attocha je suis parti chercher un toit où dormir. Pas de chance toutes les AJ sont pleines. Devant l'une d'elle je croise Louis Petithomme.
Louis est parti le matin même de Bordeaux, 800 km en stop d'une traite ! Il va rejoindre sa copine, qui étudie à l'université de Dar Es Salam en Tanzanie (Afrique de l'Est).
La spécialité de Louis s'est de rencontrer des gens sur sa route et de faire confiance au destin. C'est une bonne philosophie je pense. Au moment où je vous écris il est déjà au Mali.
Nous, après de multiples tentatives (Eglises, poste de police, gentils passants) décidons de passer la nuit à la gare. Sur le chemin, on s'arrête sur une place/parc au milieu de la circulation automobile près du musée du Prado. On sort les réchauds et on se fait à manger. Puis on décide de dormir sur place. On s'enmitoufle dans nos sacs de couchage et dans des bâches. On est des SDF en quelque sorte. La nuit se passe, à travers l'indifférence des passants. Il fait pas mal froid. Un peu plus loin un autre vrai SDF dort sur un banc. Difficile de rester en bonne santé dans de telles conditions à mon avis. C'est instructif d'être de l'autre côté de la barrière, c'est étrange de voir que parfois on peut se retrouver réduit à dormir dans la rue, par 2 ° de température et qu'aucune des personnes avec qui nous avons pourtant longtemps et amicalement parlé (deux gars ont par exemple téléphoné pour nous à des hôtels avec leur portable pendant bien 15min)ne nous propose l'hospitalité.
Le lendemain réveil au son du marteau piqueur. Louis va prendre le bus pour le Maroc. Je vais visiter Madrid en vélo.
Madrid s'avère être une très belle ville avec une architecture superbe. Pas de place en hotel pour moi cependant, à la fin je demande même dans les palaces, mais tout est archicomplet. Donc ce sera SDF encore une nuit mais tout seul cette fois. Je me réinstalle au même endroit qu'hier. Mais cette fois je prends mes aises : matelas, oreiller bâche transformée en mini tente. Je dors très bien.
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ESPAGNE / Madrid / 26-10-2007  |
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La journée a débuté tôt. Je veux être sur d'arriver à Madrid aujourd'hui. Comme ça j'aurais assez de temps pour organiser mon transfert jusqu'à Marrakech où Isa doit me rejoindre. Il ne s'agirait pas qu'elle passe une journée ou deux à m'attendre là bas, à cause d'un contre temps de dernière minute de mon côté.
Au programme l'ascension du plus haut col que j'ai jamais franchi avec une remorque et et un vélo chargé. Bonne surprise, je fais la montée d'une traite, sans grosse difficultées. La carte disait qu'il y aurait de longues portions à plus de 12 pourcent, mais il y en a beaucoup moins que prévu.
Une bonne soupe au resto du col et la descente, sous le soleil, après avoir reréglés mes freins toutefois.
Je choisi de prendre le train à environ 40 km de Madrid, pour m'éviter le tracas de rentrer à vélo dans une capitale enserrée par des autoroutes. L'embarquement du vélo est une sacré gymnastique. Je dois toujours procéder en deux étapes, d'abord le vélo puis le chariot à faire passer dans les escalators, ascenceurs ou escaliers. En plus le train annoncé quai 2 arrive en fait quai 1 (juste à côté de l'entrée de la gare je n'aurais pas eu besoin de tout démonter). Quand j'arrive quai 1 avec tout mon barda une nouvelle annonce m'informe qu'en fait le train arrivera quai 2. J'arrive à le prendre en rigolant et tente le sprint de la mort. Ca ne marche pas et je vois le train qui s'en va quand s'ouvrent les portes de l'ascenseur.
J'arrive à monter dans le suivant avec l'aide d'un gentil monsieur espagnol. Mais avec toute ces péripéties, je suis en plein dans les heures de pointe. Quand j'arrive à Atocha, la gare centrale de Madrid, le wagon est bondé. Tant pis, j'empoigne mon chariot et je descends sur le quai en essayant d'éviter d'éborgner quelqu'un. Encore une fois c'est le sprint. Ce serait bête, que le train reparte avec mon vélo. Et là le gros rayon de soleil de la journée. Pendant le voyage un passager avait fortement râlé à mon encontre à cause de la place prise par mon vélo. Et bien c'est ce voyageur, qui, au milieu de la cohue, me descend mon vélo sur le quai, sans que je lui ai demandé quoi que ce soit, avec un grand sourire et en me souhaitant un chaleureux bon voyage !
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ESPAGNE / Riazza / 24-10-2007  |
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Je commence à m'inquiéter, pour le rendez vous avec Isa à Marrakech. Est-ce que les vélos sont acceptés dans les trains en Espagne par exemple ? Je modifie ma route pour passer par une gare.
La gare est moderne, mais abandonnée. Pourtant elle n' est pas très loin d'une station de sport d'hiver et l'on voit encore des outils et des matériaux qui traînent par terre. Un Espagnol m'expliquera plus tard qu'il n'y a (aurait) pas de gare de voyageur en service dans tout le nord ouest de l'Espagne !
Enfin ça fait des photos pour Christophe.
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ESPAGNE / Canicosa de la sierra / 22-10-2007  |
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Ma première mauvaise nuit. Je m'installe à l'arrache, au dessus du dernier village traversé, la nuit bien tombée. Très belle vue sur la vallée et les lumières des maisons.
Vers minuit, je suis réveillé par les grognement de deux chiens près de la tente. Des gros chiens ? Comment savoir ? Ah oui, en sortant de la tente ... Mais j'ai pas trop envie. L'imagination cavale, quand on doit mettre des images sur une bande-son faite de grognements, bruits de pas et de branchages écrasés et qu'on est tout seul, dans la nuit.
Finalement, je décide de sortir armé d'une lampe de poche, mais seulement si les chiens s'en prennent directement à la tente. J'entends des bruits du côté du vélo, des bruits de sachet puis un bruit de course qui s'éloigne. Je diagnostique que les chiens s'en sont pris à ma poubelle. Cela semble leur suffire, il n'y a plus de bruit et je m'endors à nouveau.
Au matin, je constate en effet que m'a poubelle a disparu. Un peu plus loin je tombe sur deux chiens, qui m'aboient dessus. Mais de loin, prudemment, ce sont des petits roquets de la taille du Milou de Tintin...
Plus tard, je les verrai se diriger vers la route en faisant un large détour autour de ma tente. C'est moi qui leur fait peur maintenant... L'esprit de revanche. C'est petit me direz-vous, mais quand on a eu bien peur c'est un sentiment presque naturel. Je vous jure.
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ESPAGNE / avant Aylon / 21-10-2007  |
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Je traverse une Espagne agricole. Il ne fait pas beau, je croise peu de gens, les villages sont "recroquevillés", mais la terre des labours est belle.
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ESPAGNE / Réserve du RIO LOBO / 20-10-2007  |
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AUjourd'hui, beaucoup de détours mais aussi beaucoup de plaisir.
J'ai beaucoup roulé aujourd'hui et presque jamais sur du bitume. J'ai d'abord suivi un chemin de grande randonnée. Un berger m'a regardé passer incrédule. Et là, du vacherin glacé, comme dit Isa. Une longue étendue d'herbe haute, sur laquelle je roule douilletement. J'avais l'impression d'être dans un tableau. Celui dont Christian à une reproduction accrochée dans l'entrée de sa maison paraît-il. (je n'ai pas pu vérifier chaque fois qu'il nous a invité c'est tombé à l'eau). Le tableau représente une fille assise dans champs d'herbes balayées par le vent. Le tableau dégage une impression de ... folie, je ne vois pas d'autre terme. Je crois que c'est un peintre américain.
Après quelques heures je retrouve la civilisation et un village. Je me repère sur la carte. Bien sûr je n'ai pas tout à fait divagué dans la bonne direction.
Je trouve un chemin qui me permet de récupérer tout ça, mais ça grimpe dur et ce n'est que des cailloux.
J'avais demandé au village si c'était la bonne route. Un vieux monsieur me l'a confirmé et m'a dit "Caretera Mala". J'ai pour la deuxième fois dans le séjour compris ce que me disait un Espagnol. La première fois c'était à Logrono quand un vigile est venu m'avertir de ne pas laisser mon vélo là où je l'avais garé car "Multos Jitanos"
En plus d'être mauvaise la route ne fait que grimper et longtemps longtemps. Mais comme d'habitude, il y a une récompense au bout. C'est la Réserve Naturelle du Rio Lobo où je monte la tente pour profiter d'un superbe panorama. Accessoirement, trois Espagnols m'attendent en haut de la montée. très drôles et amicaux, cultivés il m'expliquent l'histoire de l'endroit (un général de Napoleon y a pris une raclée) et on rigole bien. Merci à eux du bon moment passé.
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ESPAGNE / Laguna de Casseros / 18-10-2007  |
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J'ai enfin quitté Logrono.
Je m'enfonce dans un rio plein sud direction Madrid. Le paysage est magnifique. Ca grimpe doucement mais régulièrement. Beaucoup de soleil, un ciel pur et des images qui réveillent un imaginaire inconscient : les chevaux solitaires qui vont boire à la fontaine (ça me fait penser à une chanson de Brel dont je ne me souviens plus du titre "Regarde bien petit ce cavalier solitaire..."), des ruines de monastère perchées dans la montagne, des haciendas le long de la route ( là c'est Zorro de Disney et des Visiteurs du mercredi).
Je grimpe toute la journée, j'ambitionne d'arriver au col avant la nuit. Mais je suis parti trop tard dans la matinée.
Je continue à pédaler la nuit tombée, mais à la fin j'abandonne. Il fait vraiment froid. Je monte la tente comme je peux dans un virage de la route entre cailloux et épineux.
Le matin c'est la récompense. L'endroit est sauvage, sauvage. Le silence est assourdissant. C'est magnifique.
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