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SENEGAL / Tambacounda / 17-01-2008  

Après le scorpion, l’Alaska.
Je vous avais mis l’eau à la bouche ou tout au moins j’avais essayé, en vous évoquant cette contrée glacée. Vous allez maintenant savoir comment j’y ai mis un pied dans tout en continuant à profiter d’un bon 40 degré à l’ombre sénégalais.
J’ai quitté Georgetown tôt le matin, direction la pointe Est de la Gambie, puis le Sénégal. D’abord je vais au Ferry nord. Le pilote me propose de partager son petit déj. On discute et il apparaît que je fais mieux de continuer par la route du sud. Retour au Ferry Sud, discussion encore relativement tranquille, je donne un polaroid, à une femme, qui sinon ne veut pas être prise en photo. La route est goudronnée, j’avance bien, même s’il fait de plus en plus chaud. Soudain, par surprise, les contrées glacées surgissent dans le paysage. Au bord de la piste, couche à l’ombre d’un fromager, se prélasse un grand gars barbu. Bon d’accord sa peau est couleur de neige mais ce n’est pas suffisant pour justifier mon alléchante référence au 51eme état de l’union, ce serait de l’escroquerie de ma part. En fait Alain vit en Alaska. Franco-américain, il est rentré en Europe pour le mariage de sa sœur et en a profité pour se réchauffer deux mois en Afrique. Présentement, il fait la sieste, mais normalement il fait du vélo. Ca tombe bien, on va faire route ensemble.
Alain n’a commencé à faire du vélo que depuis quelques jours. Avant, il a surtout pris les transports en commun ce qui lui a permis d’être souvent accueilli chez l’habitant. A Bamako, par exemple, il a eu la chance de partager, le mouton de Tabaski, jusqu’aux yeux et intestins.
On parle de l’Alaska, pays encore sauvage et préservé, ça donne envie. Il bosse dans un programme de réinsertion pour jeunes en difficultés. Les jeunes sont mis au milieu de la forêt pendant 7 semaines. 3 adultes pour 9 jeunes, le camp est itinérant. Si un gamin ne veut plus marcher, on le laisse se débrouiller tout seul avec les grizzlis, ça c’est de la pédagogie !
Etre à deux, ça change beaucoup de choses. Nous sommes tous les deux surpris. à quel point, tout est radicalement plus facile. Je renoue avec le camping sauvage, grâce à Alain, qui se laisse moins impressionner que moi par les scorpions. Ca s’avère être sans problème, à part une attaque de crapaud la première nuit. J’oserais même dire que le paysage et la végétation ne sont pas très motivants, la savane arbustive, c’est comme camper dans un jardin pavillonnaire.
Je découvre aussi ce que c’est de vivre avec quelqu’un qui a un rythme différent du sien Je comprends mieux ce que vit Isa, avec moi. Instructif, vraiment.

GAMBIE / Soma / 10-01-2008  

La matinée est super, je me sens en accord, les gens sont beaucoup plus gentils. L’après midi ça se dégrade. De nouveau le ‘give me, give me’ Je passe la nuit dans un compain, c’est-à-dire dans une résidence où
vivent, derrière de hauts murs, tous les membres d’une même lignée, chaque maison familiale donnant sur la cour. J’ai demande l’hospitalité à la sortie de la mosquée. Découverte de la structure familiale étendue avec la prépondérance de l’Ainé, ici l’oncle. Par exemple le petit frère m’explique que si au matin l’oncle
apparaît sur le pas de sa porte, c’est qu’il attend que je traverse la cour pour venir le saluer. Je laisse des pâtes et 25 Dalasis pour la nuit (j’ai dormi sous ma tente). Ce n’est pas assez, on me fait la tête. Je repars à l’aube. Sans petit déjeuner, je le prendrai au prochain
village dans une échoppe, ou l’accueil sera très sympathique. L’état de la route s’est nettement dégradé. Bernd m’avait prévenu, je pensais qu’il exagérait. Mais non, la Transgambian Highway (Bravo pour le développement, M le président) est dans un état incroyable, difficilement imaginable. Je m’étais trompé, hier, il s’agissait bien de sucotage de bâtonnet. Aujourd’hui c’est le vrai coup de bâton, du principal en tout cas, à moins que ce ne soit le principal adjoint, la
route de demain pouvant réserver des surprises.
Je fais malgré tout mes cent km. Quand j’arrive à Georgetown, je suis complètement rompu. Il me faut d’ailleurs démentir une légende : non on ne trouve pas du coca partout dans le monde, jusqu’au fin fond de la
brousse même. Sur la rive sud de la Gambie presque aucun village n’est touché, malheureusement pour moi.
C’est un peu normal, je suis presque le seul véhicule roulant sur la route. Les quelques camions qui m’ont dépassé, je les ai immanquablement retrouvé arrêtés au bord de la route, pneus crevé ou essieu brisé. Un
camionneur qui prend cette route est un aventurier.
Je croise aussi un gamin, perché sur un superbe vélo tout neuf, trop grand pour lui. Le vélo est même équipé pour la randonnée avec des portes bagages avant et arrière (Colombus Cargo, ai-je même le temps de
voir). Je tique et dit au gamin de s’arrêter. Je regarde la marque du vélo : Fahrad Manufaktur (Très bonne marque allemande de vélo de randonnée. Je demande au gamin d’où il a son vélo. Il me dit que c’est son père qu’il le lui a acheté. Je lui dit que je trouve ça étrange : il disparaît … Bon les gendarmes d’avant-hier soir ont peut être raison, il faudra que je fasse un peu attention, même s’il ne semble vraiment pas y avoir de problème au premier abord. Je croise aussi, près de Soma, un camion benne rempli de vélos, jusqu'à
ras bord, entassés, enchevêtrés, ça déborde même. Il va peut être vers le Burkina Faso qui est parait-il le royaume du vélo ? Je rate encore la photo.

GAMBIE / Georegtown / 10-01-2008  

Georgetown est l’ancienne capitale de la Gambie, elle est située sur une petite île au milieu du fleuve, j’ai failli raté l’embranchement sur la ‘Highway’, tellement c’est pas indiqué. Arrivé tard, je m’installe dans un campement pour occidentaux. J’y passe deux nuits. Je passe ma première journée presque entièrement au lit tellement je suis crevé. Le premier soir, j’ai parlé avec des Japonais chargés de la mise en place de puits et de réservoirs dans les villages de brousse, grâce aux sous du gouvernement japonais bien sur. Très sympas, l’un
d’entre eux m’a raconté qu’il avait traversé le Japon en vélo, il y a deux ans. Et que c’était tout à fait possible en camping sauvage. Cool, il ne reste plus qu’à convaincre Isa, mais elle sera surement partante. Le deuxième soir je discute avec des missionnaires méthodistes, très sympas eux aussi, particulièrement Mark, d’origine indienne, qui a travaillé sur les Manuscrits de la Mer Morte et qui m’en parle un peu
(je vais enfin avoir un peu de conversation dans certains salons ou on cause). Je passe la deuxième journée sur un embarcadère en béton, à moitié détruit, qui avance dans le fleuve. Ca ressemble à l’Amazone dans mon
imagination. La ville est à peu près un bidonville. Les gens sont couchés et dorment, très peu d’activités. Les hot spots touristiques sont de bric et de broc : un arbre de la liberté, une cabane en planches, de vieux entrepôts en ruine. Un boomster m’aborde. Je lui dis que je ne veux pas être impoli mais que je n’ai pas envie de parler, il s’éloigne alors tranquillement. Je regarde les gens vaquer à leurs occupations : baignade pour les garçons, lessive pour les femmes et les fillettes,
glande et fumette pour les hommes. Je décline encore quelques invitations à sponsoriser la vie africaine, personne ne s’offusque et je passe un moment très tranquille à rédiger mon journal. A l’hôtel j’ai décliné la proposition d’une balade pour observer les hippopotames. 1100 dalasis, son meilleur prix possible. Ca veut dire 35 euros pour 3 heures de barque. C’est aussi l’équivalent d’un mois de salaire du pays. On touche là du doigt l’arnaque, les touristes acceptent de se faire plumer parce qu’ils sont comparativement riches et qu’ils ne veulent pas se prendre la tête en vacances. Mais les tarifs sont hors de proportions et le plus désagréable c’est que cet argent ne va pas à la population, mais aux expats (seuls capables de mettre en place ce genre d’activités) et par ricochet aux élites corrompues.

GAMBIE / Banjul / 09-01-2008  

Isa est retournée en Europe. Je suis revenu en Gambie.
Le voyage c’est bien passé. Je n’ai toujours pas réussi a obtenir le prix correct pour mes bagages dans le grand taxi mais par contre les contacts avec les Gambiens ont été plus tranquilles, j’ai plus souvent été considéré comme une personne et moins comme un blanc avant tout. Il y a eu plus d’entre aide.
Les Abschieds avec Bernd et sa famille ont été plus émouvants que prévus. J’ai été de plus en plus témoin de la complicité qu’il y a entre lui et Rose Marie.
Je suis assez excité de rouler à nouveau. Ce que Fanny et Yoann, le couple d’instits à vélo, m’ont raconté de leur voyage m'a donné très envie. J’ai décidé de remonter le fleuve, vers l’Est et l’intérieur du continent. Je prends la rive sud, contre l’avis de Bernd, qui me dit que la piste est dans un très mauvais état. Au nord la route est goudronnée, mais je l’ai déjà faite en camion avec Bernd, je veux voir du nouveau. Les premiers kilomètres sont faciles, de grands panneaux font de la
publicité pour le général président. Quelques exemples de slogan :‘L’éducation ma première préoccupation’, ‘ Depuis 7 ans, (référence à la prise de pouvoir) La Gambie, un haut niveau de développement’, ‘With
Jameh, the future is always bright’. Il a fait édifier une arche de la libération sur la grande place de la capitale, avec sa statue, sous laquelle seule sa voiture a le droit de passer…
Un barrage de police un peu tatillon, je traverse plusieurs petites agglomération (je ne dit pas villages parce qu’il n’y a pas de cases). Sur les façades des boutiques sont peintes leurs raisons sociales : réparateur de vélo, cantonnier, chargeur de batterie de voiture, vendeur de portables, école d’informatique et de bureautique … dans un style très coloré et naïf. C’est très beau mais je ne prends pas de photo, par pudeur.
Par contre j’immortalise le panneau indicateur de la Transgambian Highway, sous le regard curieux des passants. Au bout de quarante km le goudron laisse place à la piste. Je goûte enfin à la mythique tôle ondulée africaine. Je m’offre 60 km de sable, terre, ornières et crevasses. Un sacre morceau, pas juste une
mise en bouche. Rien à voir avec le suçotage d’un bâton pour remuer le café, comme dirait Géraldine une prof de Français du collège.
Les arbres, des fromagers je crois, sont magnifiques, très grands. Je croise beaucoup d’écoliers sur la route ils portent des tabliers de couleur. ‘Toubab, toubab, toubab…’ Parfois c’est tellement fort que je me crois
dans une boite techno. Il y a aussi le tube de ABBA qui passe en boucle : ‘Gimme, Gime’. Fatiguant, un peu.
La piste est très large, souvent pratiquement une quatre voies. Il commence à être tard, je commence à scruter les environs pour trouver un endroit propice au camping. Je vois alors une moche écrevisse toute noire traverser lentement la route. Intrigué, je fais demi tour. C’est
un scorpion, énorme, 20 à 25 cm. Je manque d’a propos et ne le prend pas en photo, mais bon le camping sauvage, c’est non. Je dormirai à cote d’un poste de police à la sortie d’un village. J’installe la tente à une vingtaine de mètres des gendarmes. Ils viennent me voir alors pour me dire que ce serait plus prudent de se
mettre juste à côté d’eux… Je vais enfin me laver à la pompe au milieu des villageois pour leur plus grand amusement. Tout ça est très sympa et je passe une très bonne nuit.

SENEGAL / N'Gor / 04-01-2008  

Merci à tous pour les voeux de bonne année. Isabelle se joint à moi pour vous souhaiter également une très bonne année 2008. Plein de bonheur à tout le monde. Cette semaine le vent n'était pas toujours dans le dos mais Isabelle pédalait avec moi et donc tout était très bien.On a passé 3 jours à Dakar, visite de l'île de Gorée, du lac Rose puis Saint-Louis, l'ancienne capitale coloniale et la mer magnifique. Et plein de taxis brousse au milieu.

Sophie aime ce qu\'il y a dans l\'assiette de Rémy
Mariage à Dakar
Sombedioune
Toute la famille aide
Vente de poisson sur la plage
Port de Dakar
L\'île de Gorée
Gorée
Gorée
Gorée
ruelle de Gorée
Mais non Aby c\'est toi la plus belle
maison goréenne
noix de cocco pour les enfants
faire le pitre pour en avoir encore
Pêcheur à Gorée
Le lac rose
Lac rose
Chèvres sur voiture
L\'océan
L\'océan
N\'Gor
Crocodile au parc du Djoudj
Foot sur la plage de la langue de Barbarie
pellicans en bande
Pellicans au parc du Djoudj
Oiseau serpent sèche ses ailes
Phacochères
Vol de cormorans
Pellicans
Pellicans
La plage de l\'Hydrobase
Malin
La route de Saint Louis à Dakar
Rue à Saint-Louis
Taxi 7 places
Baobab
SENEGAL / Dakar / 28-12-2007  

Ce coup ci je suis à l’heure pour accueillir Isabelle à l’aéroport, même deux heures en avance. Je suis arrivé hier de Banjul. Le voyage s’est bien passé. Ca a été une espèce de jeu intervilles où il s’agissait d’enchaîner le plus vite possible, le maximum de moyens de locomotion différents. Tout d’abord le taxi depuis Ker Seringue (200 dalasis), puis le bac (5 dalasis), où il faut bien faire attention aux pickpockets, même les Gambiens sont sur leur garde. Puis comme j’ai raté le bus de la compagnie nationale, je prends un galli-galli (25 dalasis) que les douaniers arrêtent à quelques kilomètres de la frontière pour contrôler mes bagages. Le contrôle dure un peu trop longtemps et le galli-galli
m’abandonne. Heureusement j’avais pris toutes mes affaires…Un deuxième galli-galli (5 dalasis), la douane sénégalaise sans problème, une mobilette jusqu'à la gare routière (10 dalasis), un grand taxi, en place
avant, jusqu'à Dakar (5500 CFA + 1500 CFA pour les bagages, arnaque) et enfin le taxi urbain pour aller de la gare routière à l’hôtel (2000 CFA , arnaque) (pour avoir un ordre de grandeur 30 dalasis = 1 Euro, 10 000
CFA = 15 Euros, le salaire moyen journalier est de 1,5 Euros). Ah et ne pas oublier le rayon de soleil de la journée d’hier. A la gare routière, en attendant le départ pour Dakar, j’achète à un garçonnet une orange verte pour 5 Dalasis. Il me la pèle et je lui donne le reste de
mon paquet de biscuits au chocolat (j’en avait déjà distribué pas mal aux autres enfants). Dix minutes plus tard, il revient et me donne deux oranges supplémentaires, en m’expliquant que le vrai prix c’est deux dalasis. L’honnêteté a gagné. A cette même gare je peux aussi observer comment le groupe d’hommes qui traîne ici intègre et traite avec bienveillance un attarde mental, d’une vingtaine d’années.
Je découvre aussi en arrivant largement en avance au RDV avec Isa les joies (ou les affres) de l’attente. Les dernières minutes, particulièrement, sont les plus intenses, je dois même me forcer à calmer ma respiration. Bonne nouvelle l’avion est à l’heure.

Musée de dakar
Pour Christophe
La gare de Dakar
La gare de Dakar
La buvette et l\'harassée de la gare de Dakar
Les quais
Les quais
Les locomotives
Les locos
Le bar de l\'Alliance française
Zaza la mystérieuse
L\'Afrique a faim
La cathédrale de Dakar
La cathédrale de Dakar
La cathédrale de Dakar
Visage de la rue
GAMBIE / Ker Seringue / 25-12-2007  

Allez, quelques instantanés, sur mes quelques jours en Gambie. Le long corridor en béton qui, à Barra, mène des grilles d’entrée à l’embarcadère. Il fait 400 mètres de long. Il m’a évoqué les stades de foots dans les dictatures en Amérique du Sud. Les jeunes qui s’y
laissent enfermer entre deux bacs, pour vendre ceci ou cela, à l’affût de la bonne occasion. La mer, qui est ici plus belle, que toute celles que j’avais vues auparavant. Plus grande, grise et verte, elle fait un bruit profond.
Le Coconut Residence, hôtel de luxe ou je me suis offert, café et dessert. Un univers de bon goût et équilibre parfait. Le relais Internet, qui fait fonctionner ses ordinateurs grâce à des générateurs de secours à chaque fois que le courant est coupé (tous les
jours en fait) mais où il faut utiliser des bougies pour s’éclairer. Les brother et sister que s’échangent les Gambiens. Le resto classios où je suis le seul client et l’atmosphère spéciale qui se met en place quand encore il y a une panne de courant, une atmosphère qui me rappelle une scène mythique pour Erhan, dans le film « Il Etait une fois l’Amérique ». La complicité qui s’installe a force avec les préposées des relais Internet et les vendeurs de certaines boutiques. Les bonbons qui remplacent la monnaie dans certains magasins quand la
caissière n a pas l’appoint. Les inconnus croisés sur le bord de la rue toujours prêt à faire un bout de chemin avec toi, pour parler et voir s'il n’y a pas quelque chose à
gratter. Le groupe d’enfants sur la plage, qui, quand je leur dis que j’ai juste envie de profiter tranquillement du spectacle de l’Océan, arrêtent de me questionner, me serrent la main respectueusement et continuent leur
chemin. Le gars avec qui je discute sur la plage en m’intéressant à lui et en essayant de sortir des dialogues préfabriqués, dont le regard émerveillé
comme celui d’un enfant me donne mauvaise conscience tant je sens les montagnes d’espoir que mon attitude soulève chez lui. Les joggeuses sur la plage, qui se retrouvent accompagnées par des gambiens sportifs qui n’ont rien d’autre à faire que de courir avec elles.

Internet et bougies
Sur toutes les plages du monde
Coconut Résidence
Coconut Résidence
La malédiction des joggeuses
Un bout d\'océan
GAMBIE / Ker Seringue / 24-12-2007  

Aujourd’hui, je fête Noël au bar de Bernd. Le matin, j’ai aidé à décorer le bar, c’était sympa, puis on est allé faire des courses, j’en ai profité pour acheter un cadeau à Raymond le jeune fils de Rose Marie. Je découvre aussi les grandes surfaces de Gambie car il y en a. Je tombe en arrêt devant les vitrines de gâteaux pour Noël. Plus anglais, ce n’est pas possible, un hommage au sucre glace. Les gâteaux ne sont pas réfrigérés, ils doivent pouvoir défier les germes, tellement la couche
de sucre est mastoc. Je passe une soirée moyenne, j’ai égaré le cadeau de Raymond et n’ai rien à lui offrir. Je suis impressionné par sa patience. Il attendra ses
cadeaux (plutôt modestes) toute la soirée sans se plaindre. La fête n’est pas assez familiale à mon goût, Bernd s'occupe en même temps des clients du bar.

C\'est Noel au 777
C\'est Noel au 777
C\'est Noel au 777
Gamin de la rue qui écarquille les yeux pour voir la déco à l\'intérieur du bar
Patisseries britanniques
Détails
Raymond et Rosemarie
GAMBIE / Ker Seringue / 23-12-2007  

Isabelle n’a pas pu avoir de place dans l’avion pour Dakar, avant une semaine, je passerai donc les fêtes de Noël, en Gambie. Je suis hébergé par Bernd, chez lui. Il loue un appartement dans un immeuble de standing récemment construit, en bordure du township, les
rues sont en sable et il y a des pompes à eau publique, ou les habitants vont se ravitailler. Des palmiers poussent dans les résidences et les fleurs débordent des murs et des portails, masquant pointes métalliques
et tessons de bouteilles de protection. Je me ballade à pied. Souvent seul blanc parmi les noirs. Je me suis
perdu deux fois. La première fois de nuit, vers une heure du matin en revenant du bar de Bernd. Après m’être fait aborder par un Gambien bien ivre, j’ai préféré demander à un homme, qui montait la garde devant une
résidence de me raccompagner. La deuxième fois, c’était en plein après midi, en voyant que j’étais dans un endroit que je ne connaissait pas du tout et que je m’étais bien enfoncé dans le township j’ai continue la
promenade un bon moment. Les gens me dévisageaient, mais on m’a royalement laissé tranquille. Quand j’ai enfin demande mon chemin, des enfants puis un homme plus agé m'ont très aimablement accompagné. Très tranquille. Bernd comme presque tous les européens vit sur la cote, près de Senegambia avenue, haut lieu du tourisme de masse. Que dire ? Le spectacle est assez affligeant. Il y a bien sur beaucoup de blacks, souriants le plus souvent, sacrément taillés pour la plupart. Ils ressemblent physiquement à Godfred, un de mes anciens élèves particulièrement doué en sport. Les filles sont des Jeanne Maries pour continuer à caractériser à partir d’élèves du
collège. Les blancs, c’est moins glorieux, plutôt ventripotents, l’œil brumeux et la démarche avinée. Les femmes, la cinquantaine, se baladent au bras de jeunes hommes noirs, les hommes blancs asseyent à leur côté
au restaurant de belles jeunes filles noires. Ils et elles se vendent, ils et elles achètent, avec plus ou moins de cynisme. La chair peut être est triste sous les tropiques…

Fleurs et propriétés
Fleurs et propriétés
Le manège devant l\'hôtel
SENEGAL / Thies / 21-12-2007  

A St Louis, je profite au réveil d un magnifique lever de soleil sur les grandes barques colorées des pêcheurs. Petit dej tranquille, puis on fait une petite étape jusqu'à Thiès où Bernd propose de se refaire une santé dans le camping chez Gilbert, avec piscine, s'il vous plait ! En tant que maitre nageur je confirme que la température de l'eau est bien aux 23 degrés reglementaires et qu'elle est merveilleusement propre et transparente.
Gilbert est un vieux copain, il passera finir la soirée avec nous. Fin de soirée, très arrosée, avec concours de Téquilas frappées, où j'ai tout à fait sobrement mais très correctement défendu les couleurs des profs de sport. Un coucou, en passant aux très sympathiques nouveaux gérants : Stéphane et Nathalie.
J'ai aussi croisé Fanny et Yoan, un couple d'instits bretons,qui roulent en vélo (je connais des instits qui ne le font pas) à travers l'Afrique depuis plusieurs mois. Ils sont très sympas, beaucoup moins high tech que moi (c'est l'un de mes péchers mignons) dans leur équipement et vont aussi en Amérique du Sud. J'espère que l'on arrivera à faire un bout de chemin côte à côte.
Leur site : http://fanaoy.unityerre.com

St Louis du Senegal, quartier des pecheurs, au matin
Paye
Bière
Stéphane & Nath les gerants du camping chez Gilbert avec la piscine derriere
Sénégal
Mosquée sénégalaise
Sénégal
Sénégal
Sénégal
Sénégal
Sénégal
le groupe d\'allemands
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